Avec un peu de retard (et oui, j'ai un métier maintenant !), le récit de notre dernier week end into the wild.
Cette fois, c'est le parc national de la Jacques Cartier (ne me demandez pas pourquoi le "la" de "la Jacques Cartier", je ne sais pas ...). Environ à 3h de route de Montréal, un peu au nord de Quebec, il fait partit des grands parc du Quebec. Comme d'hab', canot, randonnée, pêche, vélo sont les activités principales dans ce genre de parc (et l'hiver, c'est plus rando en raquettes).
Cette fois, pas de camping, mais pas d'auberge de jeunesse non plus, on choisit la solution intermédiaire : la cabane au fond du jardin (enfin, du parc). C'est une petite cabane en bois, avec juste 4 lits, une table, et un poêle à bois. Très rudimentaire (pas d'eau, pas d’électricité), mais au moins on a un truc en dur, c'est un bon mix entre le coté "wild" et le confort.
On y arrive vendredi soir, vers 22h, juste avant la fermeture de l'accueil. On cherche notre cabane à la lueur de nos petites lampes de poche par une nuit noire, mais pleine d'étoiles.
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Barbecue (de luxe !) |
A peine le temps de s'installer, on démarre un feu dans le barbecue prévu à l’extérieur, pour faire cuire notre souper (des pâtes !). Ca nous laisse le temps d'observer le ciel vraiment magnifique, de jouer un peu à faire des photos avec nos lampes, et de se faire peur à force de parler d'ours !!
Après une petite nuit, on découvre les alentours de notre cabane : c'est vraiment beau, un peu montagneux, toujours des arbres, une belle rivière coule juste à coté, et un ciel bleu.
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La cabane au fond du jardin |
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La rivière à coté de notre cabane. Sympa au reveil |
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Départ de la randonnée |
On part pour une bonne randonnée : environ 5h, avec un peu de dénivelé. Le but est de monter sur un plateau pour avoir une vue sur le lit de la rivière. Sur le chemin, il est question de "colonies de castors" !! Chouette, enfin des castors ! On commence donc, effectivement ça monte pas mal, au début on est toujours dans les arbres (comme quasiment toutes les rando qu'on a pu faire), mais assez vite ça se dégage, et on voit bien mieux le paysage : toujours montagneux, des falaises, et on longe une petite rivière. Et effectivement, de temps en temps, la rivière est barrée par un barrage de castors, ce qui créé un petit lac artificiel. On en croise 3 ou 4 comme ça, c'est vraiment impressionnant de voir ces constructions, de quoi rendre jaloux bien des ingénieurs en construction civile (enfin j'imagine) !! Par contre, pas la queue d'un castor (pourtant, c'est gros une queue de castor). Alors soit on a pas eut de chance, soit ils faisaient tous la sieste, soit ils sont tous partis en vacance au bord de la mer !
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Mmm, des crottes ... Est-ce que ça appartient à un ours ... ? |
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Un petit lac créé par les castors |
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Gros plan sur le barrage |
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Du beau boulot de castor
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Le point de vue |
Bref, on arrive au point de vue. On a effectivement une belle vue sur les "gorges", mais un peu déçu quand même, rien n'est aménagé, c'est juste un petit endroit où il y a moins d'arbres ... Et puis il faut dire qu'à peine 10min après être arrivé, on s'est pris une belle averse d'orage ! On reste un peu à l'abris des arbres le temps que le gros passe, et on décide de repartir, sous une petite pluie. Au moins, on est bien rafraîchi. La descente se fait donc assez rapidement, la pluie s’arrête à mi-parcours. Et là ...... "LA" rencontre !! Bon, ok, c'est pas un ours, mais c'était magique quand même. Qu'est ce qu'on croise sur le sentier de randonnée, qui croise notre route : un orignal !!! Quand on le voit, on se sait pas trop quoi faire ... Il vient dans le sens inverse du notre, on ne sait pas trop si c'est méchant comme bête. Mais en fait, c'est à peine s'il fait attention à nous, il ne nous regarde même pas, et il passe à coté de nous. C'est assez impressionnant comme animal, c'est plus grand qu'un cheval, avec une tête bizarre.
On a juste le temps de se remettre de nos émotions, et on retrouve la voiture. Retour à la cabane, petite toilette dans la rivière (le beau temps est revenu), et on essaye de se prendre pour des saumons. Une tong a aussi essayée de se prendre pour un saumon, mais elle est partie dans le mauvais sens et on ne l'a jamais revu ... En la cherchant, on croise quelqu'un qui nous dit qu'il a vu un ours un peu plus bas !! Notre sang ne fait qu'un tour, et en bon touriste inconscient, on essaye de le trouver ! Bon, forcement, on ne trouve pas d'ours, mais un bon paquet de moustiques (à cette époque, ils ne sortent presque plus la journée, mais juste en fin d'après midi). On abandonne la chasse à l'ours, et retour à la cabane.
Là, encore une rencontre à signaler : on voit de loin un petit animal sur le chemin. On croit d'abord à un bébé ours (oui, on en voit partout !!), puis à un castor. Et en fait, en s'en rapprochant, on découvre que c'est un porc-épic. Et vous saviez que ça grimpe aux arbres un porc-épic ? Et ben maintenant vous le savez (nous on ne le savais pas). Il avait l'air un peu bête d'ailleurs perché dans son arbuste ...
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Oui oui, c'est bien un porc-épic perché dans un arbre |
La soirée se passe tranquillement, même programme que la veille.
Au programme du dimanche, une autre randonnée, cette fois en longeant la rivière qui a creusé les gorges. Randonnée très sympa, des beaux paysage, un terrain assez varié (sentiers, dans les fougères, les cailloux, le long de la rivière). Ca nous amène au fond du parc, on ne peut pas aller plus loin !! Par contre, pas de rencontres avec les habitants locaux, à part un groupe de pécheurs.
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Fin du sentier, il faut faire demi-tour ! |
Et c'est malheureusement l'heure de rentrer à Montréal ... Un petit passage au Mc Donald sur la route (faut pas oublier qu'on est en amérique du nord quand même !!), et tout le monde rentre chez soi !
Bilan du week end : des randonnées vraiment très sympa (les plus belles jusqu'à maintenant), un orignal, un porc-épic. Toujours pas d'ours ... On ne perd pas espoir ...
si vous voulez voir un ours, il faut l'attirer avec du miel, tout le monde sait ça !
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